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ARBORES CORSICAE par Olivier Martinelli

ARBORES CORSICAE par Olivier Martinelli
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ARBORES CORSICAE par Olivier Martinelli
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8 février 2010

Le liège

Le liège : définition, formation et composition

 

Définition :
Le liège est un tissu végétal formé de cellules mortes aux parois subérifiées.
Il protège les parties vivantes du tronc et des branches de l'arbre.

 

Formation :
La croissance en diamètre de la tige de chêne-liège résulte de deux assises génératrices de cellules, dont une que l'on nomme "phelloderme", "mère du liège" ou plus scientifiquement "assise subéro-phellodermique", situé entre le liège et le liber. L'assise subéro-phellodermique produit vers l'extérieur le liège et vers l'intérieur le phelloderme ; l'assise libéro-ligneuse (aussi appelée cambium) produit quant à elle vers l'extérieur le liber (chargé de transporter la sève élaborée) et vers l'intérieur le xylème ou bois (chargé du transport de la sève brute).

Après un écorçage, la mère ainsi découverte se dessèche en partie pour former une croûte et se reforme plus en profondeur par dédifférenciation des cellules du liber.


Remarque : Dans l'ancien temps, la mère était récoltée sur les vieux individus arrivés au terme de leur cycle d'exploitation pour en retirer le tan (servant au tannage des peaux).

 

On distingue le liège mâle du liège femelle :
Le liège qui se développe naturellement sur le tronc et les branches de l'arbre est appelé liège mâle. Il est susceptible d'atteindre une forte épaisseur (jusqu'à 25 ou 30 centimètres sur de très vieux individus jamais exploités), mais il se crevasse fortement en vieillissant, devient compact, siliceux, dépourvu d'élasticité, ce qui ne permet pas de l'utiliser pour fabriquer des bouchons. Ce liège doit être destiné à la trituration et n'a donc que peu voire pas de valeur. Il peut être retiré de l'arbre lorsque ce dernier a atteint une circonférence d'environ 70 centimètres à 1,30 mètres du sol, c'est à dire à un âge compris entre 30 et 40 ans, lors de l'opération appelée démasclage.

Se développe alors une nouvelle écorce liégeuse, plus régulière, plus homogène, plus élastique et moins crevassée appelée liège de première reproduction ou liège femelle, qui sera de meilleure qualité mais ne pourra pas toujours être utilisée pour les usages les plus nobles à cause notamment de sa croûte souvent trop épaisse et crevassée.

 

La croûte se forme à la surface de la mère, lorsque suite à l'écorçage celle-ci est mise à nue et se retrouve exposée au milieu extérieur ; elle n'est pas utilisable et par conséquent, plus elle est développée, moins l'épaisseur de bon liège disponible en dessous sera importante. Le liège femelle doit ainsi avoir une épaisseur d'au moins 30 millimètres pour être exploitable, ce qui est atteint après une période variable, allant de 9 à 15 ans, selon divers facteurs tels que le climat, le sol ou le génotype de l'individu ; les cycles de 9 ans sont atteints dans des zones privilégiées comme le sont celles du sud-ouest de la Péninsule Ibérique.

On considère qu'il n'est pas raisonnable de récolter le liège suivant un cycle trop court (moins de 9 ans) car cela mènerait à un épuisement de l'arbre, de même qu'il n'est pas intéressant de le laisser se développer trop longtemps, car la vitesse d'accroissement du liège diminue avec le temps et qu'il finirait de plus par se crevasser et ainsi perdre ses qualités.

 

Les lièges français sont en général récoltés tous les 12 ans à 15 ans ; ils poussent donc relativement lentement par rapport à leurs homologues espagnols et portugais, mais ont des stries d'accroissement plus serrées ce qui leur confère de bonnes propriétés physiques.


Ce n'est qu'à l'écorçage suivant que l'on obtiendra du liège de deuxième reproduction, de meilleure qualité et donc de meilleure valeur marchande. La qualité des liège est ensuite croissante puis elle finit par diminuer au fur et à mesure que l'arbre vieillit : un chêne-liège peut ainsi subir entre 12 et 15 écorçages au cours de sa vie.

 

• Composition :
Selon les types de lièges utilisés ou les méthodes d'analyses employées, les résultats sont sensiblement différents quant à la proportion des éléments chimiques déterminés.

 

L'analyse suivante provient de M. Guillemonat (1960) :

 

                       
 

Subérine

 
 

45%

 
 

Lignine

 
 

27%

 
 

Phytosaccharide,   cellulose

 
 

12%

 
 

Tanins

 
 

6%

 
 

Cire

 
 

5%

 
 

Autres   (minéraux, eau, glycérine)

 
 

5%

 

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4 février 2010

Les nuisibles de l'olivier (1)

La mouche de l'olive (Bactrocera oleae)


 Présente dans toute la région méditerranéenne, et depuis peu en Californie, cette mouche est l'ennemi principal des olives et des oléiculteurs.


 Ordre : diptères

 Famille : Tephritidae

 Bactrocera oleae ne se développe que sur l'Olivier (et sa forme sauvage, l'Oléastre).


II- Morphologie


A) Les adultes


Les adultes mesurent de 4 à 5 mm de long. Les ailes sont transparentes avec une tache sombre à leur pointe. La tête et le thorax sont châtains avec sur ce dernier 2 plages noires en position dorsale. L'abdomen est orangé avec 2 taches noires latérales sur les 4 premiers segments. La base de l'ovipositeur de la femelle est noire.


B) Les nymphes

Les nymphes sont des pupes ellipsoïdales, de 3,5 à 4,5 mm de long et de 1,5 à 2 mm de diamètre.

C) Les larves

 Ce sont des asticots blanchâtres (dans les olives vertes) ou violacés (dans les olives noires).

D) Les oeufs


 Ils font 0,7 mm de long, sont de forme allongée, avec un micropyle (orifice percé dans l'enveloppe des œufs d'insectes qui permet le passage des spermatozoïdes) tuberculiforme à l'extrémité postérieure.


II- Biologie


 La mouche de l'olive se reproduit à un rythme de 3 à 4 générations par an avec un développement continuel.

 

En été, après accouplement, la femelle pond ses oeufs sous l'épiderme d'une l'olive en perçant la peau avec son ovipositeur. Le trou de ponte résultant est difficile à observer à l'œil nu. Une femelle ne pond qu'une seule fois (dans un fruit dont la taille est d'au moins 9-10 mm de long) mais elle peut pondre jusqu'à 400 œufs. De plus, plusieurs femelles peuvent pondre dans le même fruit. La période de ponte dure 25-30 jours mais peut être interrompue pendant 5 à 6 mois.


 Les œufs éclosent au bout de 2 à 4 jours en été et 10 à 16 jours en hiver. Les larves creusent des galeries dans la drupe (la pulpe) pour se nourrir. Leur développement dure 9 à 14 jours et compte 3 stades larvaires. Ensuite elles se nymphosent dans le fruit en une dizaine de jours pour les générations d'été et dans le sol pour la dernière génération (la larve quitte le fruit et tombe au sol).


 L'insecte passe l'hiver au stade de pupe et d'adulte. Les adultes ont une durée de vie d'au moins 6 mois.


III- Symptômes et dégâts


 Les fruits attaqués ont un aspect fripé. L'adulte quitte le fruit en creusant un trou de 1 mm de diamètre environ. Ce trou est parfaitement visible et caractéristique, il forme une petite tache brune aux bords nécrosés.


 Le fruit devient alors impropre à la consommation humaine.


IV- Moyens de lutte


 La lutte est essentiellement chimique. La liste des produits homologués pour ce ravageur est disponible sur le site internet http://e-phy.agriculture.gouv.fr.

31 janvier 2010

Fiche d'identité du chêne liège

Description botanique

• Hauteur : un arbre adulte atteint dans la plupart des cas dix à quinze mètres de hauteur (voire 25 mètres exceptionnellement). 

• Age : l'âge limite naturel d'un Chêne-liège est compris entre trois cent et cinq cent ans. Cependant, pour un arbre régulièrement écorcé, cette limite n'est plus que de cent cinquante à deux cent ans.

• Houppier : le houppier désigne le tronc jusqu'à sa limite haute, là où les branches commencent à pousser.  En zone de peuplement, il est arrondi, étroit et haut. En situation isolée, l'arbre développe un port large et étalé.

• Ecorce : sur un arbre jamais écorcé, elle est de couleur grisâtre, très épaisse, peu dense et fortement crevassée. En terme de production, on l'appelle "liège mâle". Elle représente une bonne protection contre le feu et permet au chêne de reprendre rapidement sa croissance après le passage d'un incendie. Dans le cas des arbres écorcés, le liège mâle est remplacé par le "liège de reproduction" ou "liège femelle", de couleur jaune, rouge puis noire.
Cette nouvelle écorce est beaucoup plus régulière que la précédente, présentant des crevasses moins profondes et des caractéristiques dans l'ensemble plus homogènes.

• Système racinaire: il est pivotant, car constitué d'une grosse racine principale qui sert de support à l'arbre, et de racines secondaires plus superficielles. Il permet l'approvisionnement en eau et en éléments minéraux, peut s'emmêler avec les racines des arbres voisins (échanges de substances nutritives) et s'associer avec le mycélium de certains champignons qui favoriseront la capture des minéraux.

• Feuilles: elles sont persistantes, coriaces et de couleur vert foncé. Glabres sur leur partie supérieure et quelque peu pubescentes dessous, de forme ovale, légèrement dentées, elles ressemblent fortement à celles du chêne vert. Leur taille varie de 3 à 6 cm en longueur et de 2 à 4 cm en largeur. Le pétiole ( la queue) peut atteindre 2 cm. L' "automne" du chêne-liège correspond à peu près à notre printemps. En effet, à cette période, les feuilles prennent une coloration jaunâtre, phénomène dû à l'apparition des nouvelles ébauches foliaires.

• Fleurs: les fleurs mâles, en grappes de 4 à 8 cm apparaissent sur les rameaux de l'année précédente. Les fleurs femelles poussent isolées ou en groupes de trois maximum sur les rameaux de l'année en cours. Leur cupule protectrice se retrouvera sur les futurs glands.

• Fruits: le gland est de couleur brune à maturité (automne), avec un pédoncule jusqu'à 4 cm de long. Sa taille varie de 2 à 5 cm en longueur et de 1 à 2 cm en largeur. La cupule est composée d'écailles légèrement arquées ou emmêlées sur la partie supérieure.

28 janvier 2010

La taille de l'Olivier

Comment tailler facilement et proprement les oliviers ?

L’olivier est un arbre qui n’a pas besoin d’une taille sévère (dite taille de restructuration).  Il est donc plus que préférable d’employer le principe de la taille d’éclaircie ou taille douce.

La taille douce est réalisée dans le souci de préserver la silhouette caractéristique de chacun des sujets, et de répondre aux exigences physiologiques et biologiques de l'arbre ou de l‘olivier.

Cette taille consiste à vider l'intérieur de l'arbre en se limitant à des coupes de faibles diamètres. On utilise cette taille dans le cas où l'arbre a suffisamment de place pour ne pas gêner et ne pas être gêné. Ainsi,on supprime les branches mortes, les branches mal orientées ou gênantes et les moignons. De ce fait, la charpente n'est pas affectée, l'essentiel étant de ne pas dénaturer le port initial de l'arbre. La taille douce est réalisable toute l'année, à l'exception des périodes de gel et de montée de sève.

La taille douce de l’olivier doit être pratiqué sur l'ensemble du houppier (le houppier désigne l'ensemble des parties aériennes d'un arbre, à l'exception de la base du tronc. Il s'agit donc les branches, les rameaux et le feuillage d'un arbre).

Il n'est pas rare de rencontrer un travaille d'élagage en "pseudo" taille douce, souvent effectué par facilité, pour aller plus vite ou par incompétence. Mais pour que le travail soit propre et utile à l'arbre, il faut savoir se déplacer dans l'arbre en arrivant jusqu'au bout de chaque branche afin de pouvoir tailler convenablement celle ci. Il faut bien éclaircir -sans tout enlever - le centre de l'arbre.

25 janvier 2010

Le chêne-liège, ou l'histoire de Quercus suber

Le chêne tient assurément le premier rang parmi nos essences indigènes. Par l’étude des fossiles, on a pu constater qu’il existait dans le crétacé, avant l’époque tertiaire. A l’époque historique, il était l’essence dominante des grandes forêts couvrant notre sol. Surtout chez les peuples primitifs, l’influence des arbres, de la forêt, est énorme ; elle détermine l’activité sociale et économique, même dans ce qu’elle a de plus rudimentaire. Parmi toutes nos essences indigènes, aucune n’avait des qualités aussi précieuses que le chêne et ne répondait aussi bien aux exigences de la vie économique.

1) Le Chêne dans le paganisme

Le chêne a été vénéré dès la plus haute Antiquité, non seulement pour son utilité, mais pour sa vigueur, l’ampleur et la majesté du développement que sa longue existence lui permet d’acquérir.

Partout où le chêne est répandu, il a une place importante dans le passé et les légendes des peuples. Il a déjà une grande part dans l’histoire des juifs, puis des Grec ; les Chênes de Mambré sont les premiers arbres sacrés dont il nous est resté le souvenir.

Les latins distinguaient le chêne blanc de l’Yeuse. Celui-ci atteignait souvent, comme aujourd’hui, en Italie et en Espagne, de grandes dimensions, tel celui que Pline cite, près de Tusculum, dont le tronc dépassait 10 m de circonférence.

Nous retrouvons le chêne, à la fois dieu et temple, jouant un rôle très important dans la religion des Gaulois. Teutatès et Esus étaient représentés par des chênes, situés au milieu des immenses forêts, dans lesquelles les druides initiaient le peuple aux mystères sacrés et invoquaient le « Dieu Chêne ».

Les forêts furent non seulement les premiers temples des Gaulois, mais aussi des Germains et des Scandinaves. En Germanie, le chêne, consacré à Thor, était adoré vivant, et honoré après sa mort.

2) Le chêne dans le christianisme

Les chrétiens, adaptant les coutumes paїennes à leurs cultes, installèrent souvent de petites chapelles dans de beaux chênes. On retrouve encore de ces arbres dans certaines régions, comme en Normandie, en Bretagne. Leur vie fut ainsi épargnée, mais ils furent souvent abîmés accidentellement.


Le chêne, si répandu dans notre pays, fut certainement un totem et pendant longtemps il fut entouré d’un aspect religieux. Le culte des arbres était assez répandu dans toute l’antiquité paїenne. Jusqu’au XIIème et au XIIIème siècles, et même après, on trouve le culte du chêne, surtout en Bretagne et dans les pays basques. Dans beaucoup de régions, il existait un chêne devant la maison familiale, et détruire cet arbre, planté par les ancêtres, était infamant. Ainsi, dans les Pyrénées par exemple, on était persuadé que celui qui abattait un Tauzin mourrait dans l’année, d’où le nom d’ « arbre de la malédiction » qui lui avait été donné.

3) le reboisement du chêne

Aujourd'hui, après les ravages d'une déforestation intensive, les pays riverains de la méditerranée –l’Italie surtout- reconstituent leurs peuplements. En France, le service des Eaux et Forêts entreprend le reboisement, la société forestière méditerranéenne  « Le chêne » cherche à faire aimer la forêt, dirigeant une active propagande en faveur du reboisement, notamment dans les contrés du littoral méditerranéen où il serait nécessaire de recréer un sol forestier, d’arriver à substituer, à des broussailles sèches, de belles forêts, dont l’humus et la fraîcheur seraient une source de fertilité.

La forêt de chêne qui permit à nos ancêtres de lutter contre la faim, le froid, l’obscurité, qui leur procura des abris, des armes, des matériaux de construction, des meubles, des bateaux, des moyens de locomotion, parait actuellement en partie libérée de ces servitudes. La houille, le fer, le ciment, le béton tendent à remplacer le bois ; mais le chêne avec ses qualités n’en reste pas moins d’une grande utilité pour l’homme et sa protection de la plus grande importance. Et puis, alors que l’extension de l’industrie a amené l’enlaidissement de tant de paysages, la forêt n’est –elle pas l’un des derniers refuges de la beauté ?

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23 janvier 2010

L' olivier dans l'Antiquité

Dans l'Antiquité grecque et latine, l'olivier était un emblème de fécondité et un symbole de paix et de gloire.

La culture de l'olivier aurait débuté il y a plus de 4 000 ans avant J-C, probablement en Crète, mais certains citent les Phéniciens comme ses premiers cultivateurs. L'huile d'olive n'était pas conservée dans des amphores mais dans des jarres. Des traces sur les murs des tombes royales égyptiennes attestent également d'une culture ancienne dans cette partie de l'Afrique du Nord.

L'olivier s'est peu à peu étendu à travers la Méditerranée, au gré des civilisations et des conquêtes. Sous l'Empire romain, il permet aux conquérants de maintenir les pays conquis dans un certain calme en leur offrant de cultiver un produit à forte valeur ajoutée.

Symbole de force et de sagesse dans la Grèce antique, l'olivier et son huile sont alors les rois des jeux olympiques: les vainqueurs se voyaient offrir non seulement une couronne en rameau d'olivier mais aussi des jarres remplies d'huile d'olive et leur prestige n'aura de cesse de grandir au fur et à mesure de leur expansion. De la Grèce à l'Espagne en passant par l'Egypte, l'Italie, la Tunisie, le Maroc ou la France, l'olivier va s'implanter  durablement sur tout le pourtour méditérannéen jusqu'au XIXème siècle.

Avec la période des grandes découvertes puis de la colonisation, l'olivier traverse même le détroit de Gibraltar pour voyager vers des pays plus "exotiques" comme la Californie, le Mexique, le Chili, l'Afrique du Sud ou l'Australie.

22 janvier 2010

Le chêne liège, dans tous ses états

Cette partie du blog se penchera sur les multiples dimensions du chêne liège: espèce naturelle, biotope, techniques de démasclage, usage du liège. Bon surf à tous !

22 janvier 2010

3 types d'album sur l'oliveraie

Le blog s'intéressera à plusieurs dimensions de l'olivier:  milieu naturel, production d'huile, applications artistiques dans la déco ou la construction.... Bon surf à tous.

22 janvier 2010

Pourquoi ce blog ?

Enfin un blog sur la végétation arboricole de l'extrême sud de la Corse, ce triangle Porto-Vecchio - Sartène - Bonifacio - Porto Vecchio, langue de terre racé au fond du sud... un peu d'esprit naturaliste, quelques notions agricoles et alimentaires, une pincée de technique sur le travail et l'usage du bois, pour faire découvrir à tous les merveilles de la Corse.

L'objectif: faire vivre et faire partager notre rapport à la nature, au tréfond de notre relation avec nos anciens et la mort.

In memoriam fidelis.

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